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Ottawa, le 30 septembre 2013 – Dans son rapport d’enquête publié aujourd’hui, six ans après le décès d’Ashley Smith à l’âge de 19 ans, l’enquêteur correctionnel du Canada estime qu’il reste encore d’importants problèmes à résoudre en ce qui concerne la gestion et le traitement des cas d’automutilation chronique chez les femmes purgeant une peine de ressort fédéral.
Dans son rapport, M. Howard Sapers, l’enquêteur correctionnel, attire l’attention sur les mesures de contrôle et sur les interventions axées sur la sécurité qui sont encore trop souvent utilisées dans les cas d’automutilation chronique des délinquantes, soit le recours à l’aérosol capsique, à l’isolement, aux contraintes physiques, aux mesures disciplinaires (et parfois même aux accusations criminelles) et aux transfèrements interpénitentiaires. Le rapport d’enquête soulève certaines préoccupations et questions sur la capacité du Service correctionnel du Canada de gérer de façon sécuritaire et appropriée les cas les plus graves de problèmes de santé mentale et d’automutilation chronique.
Le rapport complet cité dans ce communiqué ainsi qu’un document d’information sont disponibles à l’adresse : www.oci-bec.gc.ca .
À titre d’ombudsman auprès des délinquants sous responsabilité fédérale, le Bureau de l’enquêteur correctionnel est au service des Canadiens et contribue à ce que les services correctionnels soient sécuritaires, humains et respectueux de la loi en assurant une surveillance indépendante du Service correctionnel du Canada, notamment en effectuant en temps opportun un examen impartial et accessible des préoccupations individuelles et généralisées.
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Pour plus d’information, veuillez communiquer avec :
Ivan Zinger, J.D., Ph.D.
Directeur exécutif et avocat général
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Ivan.Zinger@oci-bec.gc.ca
Date de modification
2014-01-21